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Stade Lavallois. Cinq minutes de bonheur, et vint la honte

Accueillis par une fine pluie à Le Basser, les Tango n'ont pas su garder la maîtrise du match et ont laissé filer les trois points en se faisant rattraper par Villefranche (2-2) ce samedi 10 avril.

Tout aurait bien pu se terminer. Une deuxième période efficace, deux buts en trois minutes (Carlier, Sao), de belles occasions. Pourtant, les Tango se sont laissés rattraper par une équipe de Villefranche presque éteinte. Le court moment de bonheur a vite été remplacé par de la honte, tant cette équipe n'a pas su garder sa maîtrise et s'est arrêtée de jouer une fois le break fait.


La première période a permis aux deux équipes de se livrer un jeu égal, relativement pauvre en occasions mais pas en jeu. Villefranche se procure la première occasion et le premier corner dans les trois premières minutes, mais la défense Tango se montre solide.


Un penalty raté


Le portier Caladois, Lucas Caruso, fauche Thomas Robinet dans sa course. Anthony Ustaritz, arbitre de la rencontre, siffle penalty. Le buteur Tango s'en charge mais sa frappe est facilement repoussée par Caruso, impérial ce soir. La mi-temps est sifflée sans qu'aucune des deux équipes n'ait pu ouvrir le score.


Dans la seconde période, les Tango se dévoilent et tentent plus leur chance. Certaines frappes sont cadrées mais Caruso reste présent. Le gardien de Villefranche détourne deux belles frappes de Sao et de Boudjemaa en deux minutes (62', 64').


Quatre buts en 18 minutes


La délivrance viendra des airs. Sur un corner Tango, Maxence Carlier jaillit et place sa tête sur Caruso. Ce dernier, surpris, ne capte pas bien le ballon qui termine derrière la ligne de but (72'). Trois minutes après, Moussa Sao part en contre. Il élimine un adversaire et claque une frappe des 25 mètres qui termine dans la lucarne gauche de Caruso (75'). Les Lavallois font le break et mènent 2-0 à un quart d'heure de la fin.


Il ne faudra que cinq minutes pour que Villefranche revienne dans la course. Garita frappe à ras-de-terre depuis l'extérieur de la surface, sa frappe est contrée et trompe Alexis Sauvage (80'). Les Tango se font peur et reculent. Sur un corner, Bonenfant égalise de la tête pour Villefranche en se retrouvant seul (88').


Si Laval a montré de belles choses, le résultat obtenu à la fin du match est inacceptable. Un tel match aurait dû être remporté, mais les Tango ont la fâcheuse habitude de ne pas réussir à conserver leur avance.

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